Comment un médium reçoit des informations ? Qu’est-ce qu’il se passe pour lui ? Sous quelle forme ces informations arrivent ? Thérapeute médium énergéticien consultations magnétiseur reiki lahochi access bars thérapie brève systémique médiumnité soins énergétiques guidance
Tous les sens et leur équivalent dans l’invisible sont mobilisés pour communiquer
Tout comme chaque personne aura plus de facilité à se souvenir d’un texte ou d’un numéro de téléphone soit en le lisant en silence ou en se le répétant à voix basse (mémoire visuelle versus mémoire auditive), d’un médium à un autre, les sens dominants dans l’invisible ne seront pas les mêmes. Certains utiliseront plus facilement la clairvoyance, c’est à dire la prolongation du sens de la vue dans l’invisible avec la capacité de visualiser des images ou des séquences. D’autres entendront plus facilement des sons ou mêmes des voix, grâce à l’équivalent de l’ouïe : il s’agit de la clairaudience. La plupart du temps, le son ou la voix entendue ne l’est pas réellement. Cela fonctionne comme quand vous vous remémorez la voix de quelqu’un que vous connaissez ou l’extrait d’une chanson : vous l’entendez dans votre tête et savez que le son ne vient pas de l’extérieur. D’autres médiums vont ressentir des sensations sur ou dans le corps, comme la prolongation du sens du toucher : cette capacité s’appelle la clairsentience et permet notamment de ressentir les émotions ou les douleurs. Les autres sens comme l’odorat ou le goût n’ont pas de mot courant pour définir leur contrepartie dans l’invisible, mais certains médium peuvent également percevoir des parfums ou des saveurs. Enfin, il existe un dernier sens qui s’appelle la clairconnaissance. Il s’agit du fait de savoir des choses ou connaître des événements sans pourtant les avoir apprises ou vécus.
Des souvenirs qui n’en sont pas
Si je vous demandais de fermer les yeux pendant une vingtaine de secondes et de vous souvenir d’un lieu de vacances dans lequel vous avez de beaux souvenirs, que se passerait-il ? Pour certains, les images du lieu reviendraient en mémoire en premier : la maison, les lieux visités, la proximité à la nature, la mer, le montagne, de belles images. Pour d’autres, les parfums viendraient s’ajouter au tableau, avec l’odeur du lilas du jardin, les embruns du littoral ou d’un repas mémorable qui a eu lieu pendant cette période. Et encore pour d’autres, les bruits caractéristiques de la mer, d’une fête avec des amis, des oiseaux, mais aussi les souvenirs des émotions vécues lors de moments forts jusqu’à parfois même les ressentir à nouveau. Cette séquence multi-sensorielle se créé spontanément, avec plus ou moins de détails, plus ou moins de relief.
Un processus similaire se déroule quand un médium se connecte à une personne, une situation ou un domaine de vie pour recevoir des informations : lui viennent en tête des images d’une scène, des émotions, des sons, comme un souvenir qu’il n’a pourtant pas vécu. Chaque médium étant différent, je peux plus facilement vous décrire ce qu’il se passe pour moi, mais ça n’est certainement pas une généralité. Ainsi dans mon cas, les émotions que je ressens de la personne qui consulte sont particulièrement intéressantes, car elles sont comme un fil à tirer pour comprendre les enjeux de la situation (pour plus de clarté, voir l’exemple du paragraphe ci-dessous). Parfois le fil se tire facilement et d’autres éléments émergent, parfois cela bloque à certaines phases. Et malheureusement, tenter de le tirer plus quand cela bloque fonctionne rarement. C’est en effet alors le mental qui intervient abruptement pour tenter de compléter les trous. Car pour le mental, le vide est insupportable et il inventera ainsi une histoire qui lui semble cohérente à partir des éléments déjà perçus. Avec l’habitude, il est possible de ressentir la différence entre l’action de décrire un souvenir qui n’en est pas ou celle d’imaginer de toutes pièces une situation. C’est comme si c’était deux parties distinctes du cerveau qui étaient sollicitées dans un cas ou dans l’autre. Si vous faites l’exercice de vous souvenir de quelque chose ou de l’inventer, la sensation n’est pas la même, n’est-ce pas ?
Un exemple concret d’informations venant par un souvenir qui n’en est pas
Pour illustrer concrètement le processus, je peux partager cette simple anecdote vécue en séance, avec une femme que je recevais. Tout se passe en quelques secondes à peine.
A un moment, en fermant les yeux, j’ai des images qui me viennent d’elle dans une maison en train de regarder par une fenêtre. Des rideaux à peine entrouverts lui permettent d’observer une scène qui se déroule à l’extérieur sans qu’elle-même ne puisse être vue. En me connectant à son émotion dans cette scène, je la sens contente, et en tirant le fil de cette émotion, je sens que cette joie vient du fait qu’elle a aidé une personne. Et je reçois l’information que c’est la personne qu’elle est en train de regarder par la fenêtre qui a bénéficié de cette aide.
A ce moment-là, je saisis que la scène est purement métaphorique, qu’elle n’a pas existé, et que le fait que la femme soit cachée derrière les rideaux n’est qu’une représentation symbolique pour me montrer qu’elle a fait cette action dans le secret, sans que personne ne soit au courant.
Puis je m’aventure dans cette scène à regarder à travers cette fenêtre et aperçois un groupe de personnes en ronde autour d’une jeune fille. Et toujours dans ce souvenir qui n’en est pas et qui continue de me remonter en mémoire, il est clair que ses personnes sont unies, sinon elles ne formeraient pas une ronde, j’en conclus qu’elles sont de sa famille et que la jeune fille au centre est même une de ses nièces. Comme une évidence, je ne pourrai pas expliquer plus pourquoi.
Avant de confirmer cette anecdote auprès de la femme qui me consulte, je tente de dater cet évènement. Pour faire cela, ma méthode est de visualiser comme une longue frise de temps devant moi, avec la date du jour en son centre. Au bout d’une fraction de seconde, je sens que mon ressenti bascule à gauche, mais s’arrête vite sur cette frise : si le ressenti est à gauche, c’est que c’est dans le passé, et si cela s’est arrêtée vite, c’est que l’événement est récent, 2 ou 3 mois environ. Et je demande alors à la femme qui me consulte si elle n’a pas aidé une de ses nièces il y a 2 ou 3 mois sans que personne de la famille ne soit au courant. Et au moment où je pose cette question, je sens que cette aide a eu lieu sous forme d’argent, et ajoute donc cet élément. Elle me confirme alors qu’en effet c’est le cas.
L’intérêt que je capte cette anecdote peut sembler limité pour la femme qui me consulte puisque je ne lui apprends clairement rien de nouveau. Mais si est en fait double : outre le fait de la rassurer sur le fait que je sur en effet « connecté », c’est pour moi une mine d’informations : cette femme est donc généreuse, avec une certaine humilité qui fait qu’elle ne cherche pas à ce que tout le monde voie ses bonnes actions, avec un sens de l’affirmation qui lui permet de faire ce qui lui semble juste malgré l’avis des autres. Cela me permet de commencer à cerner ses valeurs et ses ressources, deux points indispensables pour l’accompagner au mieux par la suite.