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Comment choisir et réussir sa thérapie ?

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Face au grand nombre d’approches existantes, comment choisir sa thérapie ? Et une fois le choix fait, comment réussir sa thérapie ? Comment choisir et réussir sa thérapie ? Etude 1, Etude 2

Choix thérapiePrendre la décision de se faire accompagner n’est pas toujours chose facile – autant pour ceux qui n’ont jamais suivi d’accompagnement que pour ceux qui souhaitent changer d’approche. Cette prise de décision est souvent vécue comme un saut dans le vide qu’il nous est demandé d’effecteur à l’aveugle avec son bon lot de questions en suspens. 

Est-ce que l’approche que je choisis fonctionne vraiment ? Si ça fonctionne, est-ce que ça fonctionnera *pour moi* ? Est-ce que ce je choisis le bon thérapeute ? Combien de séances vont être nécessaires ? Est-ce que je ne vais pas dépenser de l’argent pour rien

Et si une partie de ces questions ne trouvera de réponses définitives qu’une fois l’accompagnement terminé, il est néanmoins possible d’avoir des éclairages sur certaines avant de commencer ou dès la première séance. Alors voyons comment choisir et réussir sa thérapie.

Comment choisir le type de thérapie ?

Thérapie brève systémique, TCC, analyse transactionnelle, psychanalyse, gestalt, thérapie psycho-corporelle, EMDR, thérapie transgénérationnelle, thérapie des schémas, thérapie interpersonnelle, décodage biologique, art thérapie, mémoire cellulaire, sophrologie, hypnothérapie, etc. Il y a de quoi se perdre face au nombre incalculable et croissant des approches existantes pour prendre soin de soi et aller mieux. Quelle est alors l’approche la plus efficace ?

Heureusement, de nombreuses études scientifiques comparatives existent pour nous aider à éclaircir le sujet et les conclusions sont unanimes : tous les types de thérapie s’avèrent à peu près également efficaces (source 1, source 2). Néanmoins, il est vrai que certains troubles spécifiques se traitent parfois plus rapidement par une approche qu’une autre. Par exemple, pour se remettre d’un événement traumatique précis, l’EMDR sera plus efficace qu’une psychanalyse. Aussi, l’idée de faire des listes des thérapies les plus appropriées par type de trouble devient vite tentante. Mais on revient tout aussi vite aux mêmes conclusions car chaque trouble peut être traités par de multiples approches.

Cependant, un critère essentiel aide nettement à orienter le choix : il faut adhérer aux fondements de l’approche choisie. Pour illustrer de façon très caricaturale : si vous ne pensez pas que tous vos tourments sont explicables par les relations que vous avez entretenues avec vos parents dans votre enfance, ne choisissez pas la psychanalyse. De même, si vous n’aimez pas peindre, écrire ou danser, ne choisissez pas l’art thérapie. Il est donc primordial de se renseigner sur la théorie derrière l’approche envisagée pour voir si vous y adhérez.

Comment choisir et réussir sa thérapie ?

Comment choisir son thérapeute ?

Sur ce point, il est nécessaire de rencontrer la personne pour confirmer que le choix est le bon, il ne peut pas en être autrement. Comme chaque être humain est unique, même un thérapeute très compétent ne le sera pas pour tout le monde. Tout comme inversement, un thérapeute jugé très mauvais ne le sera pas pour tout le monde non plus. Sa manière de parler, de vous écouter, son style, ce que vous percevez de ses valeurs : tous ces facteurs et bien d’autres entrent en ligne de compte. Alors comment savoir s’il est bien pour vous ?

Si jamais vous vous sentez mal à l’aise durant la première consultation, ne vous posez pas de question et cherchez quelqu’un d’autre. Après, l’objectif n’est évidemment pas que le thérapeute soit votre meilleur ami. Le fait de vous sentir assez à l’aise et si les échanges vous donnent envie d’en découvrir plus, c’est donc un bon signe pour continuer.

Pour en revenir aux études, un autre point fait l’unanimité : le choix du thérapeute est plus important que l’approche choisie. En effet, c’est la qualité de la relation avec le thérapeute qui est déterminante pour que l’accompagnement réussisse. Alors, cherchez jusqu’à ce que vous trouviez un thérapeute avec qui *vous* êtes assez à l’aise et qui *vous* semble compétent. Si vous ne le sentez pas, ne continuez pas un accompagnement uniquement parce que cela a marché pour un de vos proches ou parce que plusieurs personnes vous ont recommandé cette personne.

Quel état d’esprit avoir pour réussir sa thérapie ?

Une fois le choix de l’approche et du thérapeute effectuée, la balle est dans votre camp. Car la réussite de la thérapie dépend à moitié de vous.

L’état d’esprit est primordial. Quelqu’un qui consulte seulement parce que son entourage l’oblige à le faire n’avancera pas ou peu. Pareil pour quelqu’un qui consulte en pensant que rien ne peut être fait pour lui. En effet, l’espoir et la motivation sont des moteurs indispensables pour faire évoluer une situation. Encore, quelqu’un qui a type d’attachement dit insécure (schématiquement, il s’agit de quelqu’un qui ne fait confiance en personne) pourrait avoir des difficultés à trouver quelqu’un pour l’accompagner. Ce type de personne devra en préambule travailler ouvertement sur ce sujet avec le thérapeute pour pouvoir établir une qualité de relation propice aux avancées. Enfin, des capacités d’introspection et de remise en question aident beaucoup. Elle permettent d’analyser et d’intégrer les changements de point de vue plus en douceur. NB : et contrairement aux idées reçues, l’âge importe peu. Les « à cet âge-là, c’est trop tard pour faire quelque chose » sont tout simplement faux.

Que faire pour avancer plus vite ?

Tout d’abord, en thérapie brève systémique, le thérapeute donne des exercices à faire d’une séance à une autre. Faire les exercices entre les séances permet que le travail se fasse en continu. Ensuite, s’exprimer sur ce a pu vous mettre en colère, décourager ou perturber lors d’une séance précédente est important. Le thérapeute ne se sentira pas remis en question, il utilisera au contraire cette information pour mieux vous accompagner. Oser s’exposer à des émotions intenses par moment. Gardez en tête qu’elles passent rapidement et qu’il est parfois nécessaire de les traverser une dernière fois pour qu’elles ne viennent plus vous hanter. Enfin, savoir faire preuve d’auto-compassion. C’est un point qui se travaille et qui permet de vivre sa thérapie au mieux. Car il faut savoir qu’un accompagnement est rarement linéaire : à certains moments, cela peut avancer vite, à d’autres moins, il peut aussi y avoir des rechutes temporaires avant d’arriver à une situation stable et porteuse. Soyez patient avec vous-même et ne vous découragez pas !

Comment choisir et réussir sa thérapie ?

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